Ils gardent le moral

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Ils gardent le moral

Pénurie de véhicules et délais de paiement à 30 jours, sans oublier l'action directe en paiement, ont mis à mal des commissionnaires de transport routier. Ceux qui restent veulent se refaire une virginité et plaident pour des accords de partenariat (ou pour le moins un meilleur dialogue) avec les entreprises de transport. Voeu pieux ou plan de reconquête ? De nouveaux repères sont en vue.

Le poids économique des commissionnaires reste fondamental dans le secteur des transports. La Fédération du Transport et de la Logistique (TLF), qui rassemble ces opérateurs, revendique « une valeur ajoutée de 6 milliards d'euros, et plus de 120 000 emplois » liés à cette activité de commissionnaire, tous modes confondus. Malgré ces chiffres conséquents, que devient le commissionnaire de transport routier ? « Dans la plupart des cas, ce sont des transporteurs qui réalisent plus de 15 % de leur activité à travers l'affrètement », répond Michel Mattar, secrétaire général de TLF Méditerranée. Deuxième catégorie de commissionnaires : les groupeurs, c'est-à-dire au premier chef les messagers, à commencer par Geodis. Même si

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