Le climat d'affaires est plutôt soutenu, l'offre se maintient. Cela étant, le généraliste en grand régional que je suis relève une grande variabilité dans le domaine des prix. On peut faire rouler beaucoup de camions, mais la rentabilité n'est pas toujours au rendez-vous. Dans le lot, en revanche, le rapport de forces est favorable. La pénurie dans ce secteur est palpable. Du coup, la tendance est à une meilleure rémunération. Soucieux de conserver son transporteur, le client est prêt à payer un peu plus cher. En réalité, ce qui me préoccupe le plus, c'est le nombre de camions originaires de pays de l'Est, ou parfois affrétés par des entreprises françaises, qui viennent peser sur un marché français dont la législation sur le cabotage me semble insuffisamment protectrice. Auparavant, le phénomène était marginal : ils faisaient réellement de l'international. A présent, on les voit vider en France. D'ailleurs, j'ai perdu une ligne régulière (automobile) au profit d'un Polonais. Face au manque de camions, on serait tenté d'investir pour répondre à la demande. Mais on prend le risque de se retrouver en concurrence frontale avec ces Européens de l'Est, p
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