L'O.T. : Comment développer des relations équilibrées avec son banquier ?
François-Xavier Simon : La première chose à faire est d'éviter les rapports de force. Ne pas créer de pression, par exemple, en présentant ses conditions et en menaçant d'aller voir ailleurs si l'on n'obtient pas satisfaction. Il faut engager des négociations dans une logique de concessions-contreparties. S'affirmer tout en restant compréhensif. Chacun doit définir quel type de relation il souhaite. Quand les deux parties sont tombées d'accord, chacune doit ensuite tenir ses engagements. Si le banquier a promis de réduire les frais de dossier, il doit le faire. Idem si l'entreprise lui a promis toutes les opérations d'escompte.
Faut-il tout dire son banquier pour entretenir la confiance ?
F.-X. Simon : Il ne faut en tout cas jamais dissimuler les problèmes. Tout finit toujours par se savoir. L'idéal est même d'anticiper, ce qui est rassurant pour le banquier. Mais le banquier se doit lui aussi d'informer ses clients. Rien de plus irritant que de voir débarquer une nouvelle commission sur son relevé de compte. Cela dit, tout le monde peut se tromper, qu'il s'agisse d'une prévision de tr
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