Beaucoup d'entrepreneurs voient les banques comme des interlocuteurs obligés, plutôt que privilégiés. Leur opinion, en général : les banques louent l'argent avec un taux intérêt et ne se comportent pas comme des partenaires prêts à prendre des risques. Un procès que Dominique Jacquinet, responsable transmission d'entreprises pour le CIC, a du mal à comprendre. « Que nous reproche-t-on exactement ? De ne pas prendre assez de mauvais dossiers ? L'argent qui est dans nos caisses n'est pas le mien. Nous ne sommes pas là pour assumer des pertes ». A les en croire, lui et ses collègues, une entreprise qui a un bilan bien structuré, des capitaux propres et gère l'immobilier de façon séparée, n'a pas de souci avec eux. Et si elle connaît des difficultés... « Tout est question d'appréciation du risque, affirme Théo Schelcher, chargé d'affaires au Crédit Agricole à Mulhouse. Cela dépen
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