En attendant à plus ou moins longue échéance que les quotas de CO2, liés à la consommation de carburant, ne visent définitivement le transport de marchandises (mais rien n'est jamais sûr !), il est juste de rappeler certains chiffres. Le premier d'entre eux, que les organisations professionnelles soulignent à bon escient, est que le secteur du transport routier est responsable de 6 % à 8 % des émissions de CO2 (ce dioxyde de carbone devenu principal gaz à effet de serre), sur un total de 34 % générés par l'ensemble des modes de transport (deux-roues, VL et PL, personnes et marchandises). Il n'y a donc pas là de quoi vouer aux gémonies le fret routier ! Mais dans ce débat, les informations que livre l'ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) « pèse » d'un certain poids. Et ne peuvent laisser insensibles les esprits en quête d'indicateurs plus radicaux. Or que révèle l'ADEME : qu'un ensemble d'une charge utile supérieure à 25 t émet 79 g de CO2 à la tonne-km; que pour la voie d'eau, c'est 37 g ; pour des trains entiers 6 g et pour le transport combiné, 0,6 g. Et de souligner qu'un kilo de pétrole permet de déplacer (sur 1 km) 3
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