Déjà en Inde. Et après ?

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Déjà en Inde. Et après ?

S'il est un marché qui symbolise la mondialisation, c'est sans doute celui du textile. De la France au Maghreb et aux pays de l'Est, les ateliers de confection sont, pour beaucoup, déjà partis en Asie. Puis en Inde. Une course effrénée à la productivité à laquelle les transporteurs sont obligés de se plier pour ne pas rester sur la touche. État des lieux.

«Jusqu'où la course à la rentabilité entraînera les ateliers, usines de confection et par voie de conséquence, les transporteurs chargés d'acheminer leurs marchandises ? » questionne d'emblée Michel Trojman, responsable achats vêtements suspendus de la société de transport Gondrand (75) dont le chiffre d'affaires 2005 s'est établi à 540 232 k€. Lequel évoque le temps où ses camions transportaient chaque jour entre 10 et 150 pièces de vêtements d'un atelier de confection du nord de la France chez un détaillant parisien. L'entreprise, qui est spécialisée sur le textile depuis les années 70, a traversé tous les grandes étapes et les bouleversements de cette profession. Dans les années 70 et 80, ce segment d'activité était, pour les transporteurs nationaux, as

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