Le constat est sévère : le dispositif de formation continue est loin de « procurer aux entreprises les bénéfices d'un véritable investissement productif ». Il profite davantage aux mieux formés d'autant que les employeurs ont tendance à concentrer leurs efforts sur un noyau dur de salariés à fidéliser au détriment des actifs les moins qualifiés, souligne une étude du CAS parue en juin. La gestion des « 24 milliards d'euros que la Nation consacre chaque année à la formation professionnelle », est, elle aussi, rudement mise en cause. Avec un défaut de coordination entre financeurs, un cloisonnement du régime entre statuts (privé, public et paritaire) et selon la situation du stagiaire (en poste, jeune débutant, chômeur indemnisé...), et une mauvaise répartition des compétences entre État, Régions, entreprises et partenaires sociaux.
Les conclusions du Sénat, rendues publiques le 11 juillet sur le sujet, ne sont
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