La pénurie de conducteurs routiers n'a pas de frontières. Le 27 septembre, à Amsterdam, l'IRU a consacré un séminaire d'une journée sur le sujet, devenu problème européen, avec la volonté d'en analyser les causes structurelles et conjoncturelles, ainsi que les conséquences, notamment aux plans de la fréquence du turn over dans les entreprises (forcément plus important) et de l'impact sur les rémunérations, tirées mécaniquement à la hausse. La France ne fait pas exception au tableau, où nombre de dirigeants sont confrontés au défaut de ressources humaines. Une situation pouvant, à l'extrême, obliger l'entreprise à freiner son activité, réduire la voilure ou à faire le tri dans son fonds de commerce (ce qui n'est pas toujours inutile !). L'embarras du choix n'existe plus. Dans le secteur de la messagerie, l'état des lieux est encore plus cruel. Le respect du droit commun sur les 35 heures limite les marges de manoeuvre en termes salariaux et les contraintes du métier (en particulier dans les zones urbaines et denses) ajoutent au stress. Faut-il voir le manque de conducteurs routiers comme un souci durable, en raison notamment de la démographie et de la py
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