C'est à partir du mois de septembre que l'activité monte en puissance dans le secteur du transport d'animaux vivants. Sauf que la fièvre catarrhale (ou maladie de la langue bleue) qui s'étend dans l'Hexagone, risque de changer le cours des choses. Nous qui avions prévu de passer des hausses tarifaires... Bien méritées du reste car, avec l'évolution de la réglementation, nous avons dû investir dans du matériel équipé, en GPS, en abreuvoirs en sondes thermiques etc. Tout cela à bon escient d'ailleurs mais sans avoir réussi à augmenter nos prix de transport. Nous acheminons porcs, bovins, ovins et un peu de cheval, sur des trafics régionaux, nationaux et internationaux. Ces derniers se dirigent vers l'Espagne (5 %) et l'Italie (95 %). Nous chargeons la viande maigre chez les éleveurs français, (de Corrèze et du Limousin, principalement) avant de la livrer à des éleveurs étrangers. Au plan national, en revanche, la fièvre catarrhale pose problème car on ne peut pas sortir d'animaux du périmètre Paris/Rouen/Strasbourg/Lyon-Nord. On peut par contre en faire rentrer mais à condition de désinsectiser les camions et les animaux. C'est l'expéditeur qui fournit l
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