L'heure des choix, des décisions et de la prise de risque approche. Enfin ! Le Grenelle de l'Environnement, après deux journées de conclusion les 23 et 24 octobre et le « discours solennel » de Nicolas Sarkozy le 25 octobre, doit sortir du tourbillon médiatique, qui l'a accompagné depuis juin, pour accoucher des mesures politiques devant permettre à la France (à son juste niveau) de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. Entre le « Nous nous sommes mis dans l'obligation de déboucher sur des mesures fortes » (dixit Nathalie Kosciusko-Morizet) et le « Nous avons beaucoup consulté et sommes en mesure d'agir concrètement et rapidement » (paroles de Jean-Louis Borloo), les deux promoteurs du Grenelle, nettement plus en lumière que Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des Transports, savent qu'il sont attendus au tournant. Il y aura forcément des déçus. Les quatre mois de travaux, de plénières, de tables rondes ont mis en évidence l'action offensive et parfois jusqu'au-boutiste des défenseurs de l'environnement (bien relayée par des élus), qui a contraint les représentants du monde économique à des positions plus défensives.
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?