L'OT : Connaissez-vous des difficultés à trouver des jeunes pour suivre vos formations ?
Daniel Grasset : Nous formons chaque année 30 000 conducteurs, messagerie, courte et longue distance confondus, dans 75 centres. C'est un rythme assez soutenu. Mais il y a une classe creuse dans la génération née dans les années 1980-90. Et nous sommes en compétition, pour attirer ces jeunes, avec d'autres secteurs d'activité, comme le bâtiment ou l'hôtellerie-restauration. Ceux qui choisissent les métiers de la conduite ont en outre tendance à s'orienter vers les métiers les moins pénibles et les plus rémunérateurs. D'où des difficultés supplémentaires pour la messagerie.
Comment vous y prenez-vous pour susciter des vocations ?
D.G. : Nous agissons comme diffuseur d'informations auprès des jeunes, des militaires en reconversion et des demandeurs d'emploi. Nous leur rappelons que le taux d'activité dans le secteur trois à six mois après formation est de 80%. Nous nous y employons grâce à nos services emploi formation décentralisés dans chaque région. Présents sur forums et salons, nous proposons également des journées portes ouvertes dans les écoles. Nous avo
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