Christine Verron est venue à la conduite en messagerie sur le tard. « J'ai travaillé 17 ans comme patronière dans une usine de chaussures, explique-t-elle. À 38 ans, j'ai décidé d'anticiper sur un futur licenciement pour refaire un BTS de modélisme ». Mais l'activité ne lui plaît plus. Elle s'inscrit donc en intérim, puis découvre les métiers de la route dans le cadre d'une formation sur la réorientation professionnelle, organisée par l'ANPE. « J'avais 40 ans, je ne suis pas quelqu'un de costaud et je suis plutôt féminine, raconte Christine. Je partais donc avec beaucoup d'a priori. Mais je me suis retrouvée en stage avec une femme qui conduisait un camion frigorifique. Elle a fait tomber tous mes tabous ».
Un nouveau stage de quatre jours l'amène chez Graveleau (85). Christine s'y voit proposer un emploi à condition d'avoir le permis avant la fin de l'année. « L'ANPE était d'accord pour financer ma formation, mais les délais d'attente avant de pouvoir intég
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