Il y a quelques années, un transporteur a défrayé la chronique en annonçant sa volonté de transférer une grande partie de son activité de la vallée de la Durance vers l'Espagne. C'était l'époque où le projet de directive Bolkestein suscitait les plus vives inquiétudes et où toute stratégie internationale attisait des soupçons de délocalisation. Ce transporteur s'appelle Alain Receveur. Il est installé à Gérone, à une centaine de kilomètres au delà de la frontière Catalane, où il a créé une nouvelle société baptisée Alain Receveur Transportes SL avec une quinzaine de conducteurs recrutés sur place.
La polémique était née des déclarations franches du patron de cette entreprise de transport de fruits et légumes, qui avait alors présenté son implantation en Espagne comme un moyen d'échapper à la pression fiscale, « puisque les prélèvements obligatoires plafonnent à 32 % dans la péninsule ibérique, soit 10 points de
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?