L'évolution à la hausse du prix du gazole, durant ces dernières semaines, donne des sueurs froides. Avec un baril de pétrole avoisinant les 100 dollars et un tarif de gazole passé de 0,85 euro hors TVA au début d'année à 1,01 euro à la mi-novembre, le sujet redevient brûlant pour les entreprises de transport routier, au regard du poids du carburant dans le calcul du coût de revient (entre 20 et 30 % selon les métiers et distances). Il n'y a qu'à observer le passé récent, en 2004 et 2005, pour constater que l'inflation du prix du carburant met en péril nombre d'entreprises, faibles en trésorerie ou pas assez fermes sur les prix. Et allonge automatiquement la liste des défaillances. Les bienfaits, en 2006, de l'application de la loi sur les délais de paiement à 30 jours (même si elle n'est que partiellement respectée) et la récupération de TVA sur autoroutes, du domaine de l'exceptionnel, font partie du passé. Au vu du contexte pétrolier, les organisations professionnelles se tournent vers le gouvernement, et à juste titre. Après avoir compris qu'une éco-taxe leur était promise, validée par le Grenelle de l'Environnement, les représentants de la FNTR e
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?