Eco-taxe ? Eco-redevance ? Taxe kilométrique ? Quelle que soit la terminologie employée, le secteur du transport routier se prépare à collecter un nouvel impôt. Même si les informations sont distillées au compte-gouttes, les grands contours de la fiscalité en vue ont été dessinés. Son instauration généralisée apparaît à l'horizon 2011 et vise les véhicules de +3,5 t. Elle sera appliquée sur le réseau routier national non concédé soit 11800 km, des axes auxquels pourraient être ajoutées des routes gérées par des collectivités territoriales en cas de report de trafic. Au préalable, il y aura l'exemple alsacien, au début 2010, pour les véhicules de +12 t avec un chiffre annoncé de 3 centimes par essieu et par kilomètre. Selon plusieurs estimations, les recettes attendues seront de l'ordre de 1 à 1,2 Md€, avec une affectation privilégiée aux infrastructures ferroviaires. Selon TLF, la nouvelle taxe entraînerait une hausse de 12 centimes du kilomètre des coûts d'acheminement des marchandises. Pour la FNTR, seule la répercussion de la taxe au « bénéficiaire du transport » permettra aux entreprises de ne pas subir la ponction. Sous quelle for
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