Après la recapitalisation de 7,2M€ opérée le 31 janvier, la lutte pour le contrôle de Novatrans, déclarée fin 2007, ne faiblit pas. Opposant quatre acteurs (la SNCF, Norbert Dentressangle, Charles André et la FNTR qui détiennent respectivement 39,89 % des parts, 14,36 %, 20,02 % et 16 %), elle se joue sur trois terrains : juridique, politique et stratégique. Sur le premier, le juge des référés du Conseil d'État a le 18 février rejeté la requête de la FNTR qui souhaitait mettre en cause la cession par la SNCF à Dentressangle de 10,48 % du capital de Novatrans et le pacte d'actionnaire pour en pendre le contrôle. Le juge sans prendre position ni sur le fond de l'affaire ni sur l'urgence a, en outre, mis en doute la compétence des autorités nationales vu le poids du groupe drômois depuis le rachat de Salvesen (en décembre). L'affaire sera donc traitée un cran au-dessus, devant la Commission européenne. Complexe au plan juridique, le débat sur l'avenir de Novatrans prend un tour politique. Le GNTC (groupement national des transports combinés) en appelle à l'État. Il assure qu'au lendemain du Grenelle de l'environnement, le duo SNCF/Dentressangle aux manett
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