L'anglais et plus, si affinités

Les élèves en bac « transport » au lycée professionnel La Cardinière, à Chambéry, apprennent tous à parler l'anglais technique du secteur et, pour quelques-uns, l'italien. L'apprentissage des langues est un passage obligé pour de nombreux exploitants, surtout si leur entreprise a intégré un groupe étranger ou si elle est active à l'international. Dans l'entreprise hautsavoyarde MCA, qui travaille avec une vingtaine de pays européens, la langue de Shakespeare est si indispensable que, selon Katia Collomb-Muret, l'assistante de direction, « il n'est même pas considéré comme une langue étangère. Tout exploitant ne parlant pas cette langue a d'ailleurs peu de chances d'être embauché ». « On a pourtant souvent du mal à trouver des personnes à l'aise en anglais, relève Michel Lhermitte, directeur d'une équipe de 14 exploitants chez Vos Logistique, à Lyon. C