L'activité sur la prestation d'urgence est en forte diminution (environ 50%). Cette situation semble de dimension nationale car le président du réseau Allo Colis, que je suis, possède des remontées d'informations qui vont dans ce sens. Il n'y a pas de pointe d'activité ni de désorganisation donc pas de dépannage ni d'urgence (faiblesse du carnet de commandes des clients). Compte tenu de la baisse de la demande de transport d'urgence, la pression sur les prix est forte. Il faut aussi subir la hausse des coûts du gazole. Il y a une grosse pression de la part des donneurs d'ordre qui n'ont que l'embarras du choix au niveau des prestataires : on ne peut donc répercuter. On se retrouve dans le cycle infernal de ne pouvoir rehausser les prix pour faire face aux charges. Nos marges en subissent les conséquences et les trésoreries se tendent. Nous en sommes à reculer les investissements et réfléchir sur l'avenir de nos structures. Depuis une dizaine d'années, sur l'activité d'urgence, il y a eu émergence de commissionnaires qui pratiquent des prix planchers. C'est toute la chaîne en aval (les artisans) qui se retrouve contrainte à travailler sur ce type de prix. On est
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