Dans le transport exceptionnel, l'activité se maintient. Nous n'avons pas à nous plaindre. Le problème concerne surtout les itinéraires autorisés. Avec la régionalisation et le transfert de responsabilité, certains sont déclassés, voire supprimés. Il devient de plus en plus difficile de réaliser nos missions, aussi bien du point de vue physique qu'administratif. Et les pouvoirs publics ne semblent pas vraiment s'en préoccuper. Ils bottent en touche ! Concernant notre activité « plateau », nous sommes comme les autres transporteurs, victimes de la hausse du prix du gazole et d'une activité en baisse. La charge carburant m'a coûté 100 000 € sur les quatre derniers mois, de novembre à février. On n'arrive pas à répercuter en totalité le surcoût. De plus, la baisse d'activité entraîne une guerre des prix. On le voit au niveau de la sous-traitance. C'est sûr qu'on sent beaucoup d'inquiétude chez les confrères car les conditions économiques ne sont pas au beau fixe. A cela s'ajoute cette impression d'être considérés comme des parias et des pollueurs. Les camions sont montrés du doigt et les médias, comme les pouvoirs publics, ne nous ratent pas ! Je r
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