A la fin de la campagne céréalière, l'activité apparaît en chute. Nous fondons toutefois de gros espoirs sur la prochaine grâce à l'abolition des jachères annoncée par le gouvernement. Celles-ci représentent 10 % des surfaces, surtout cultivées en blé. Pour nos trafics d'aliments pour le bétail, la hausse des quotas laitiers est la bienvenue. Pour le moment, il faut attendre le velage - fin août-début septembre- pour retrouver un niveau d'activité soutenu. Nous pressentons donc des mois de mai et juin très difficiles. D'autant que nous sommes confrontés à une grosse difficulté à revaloriser nos prix. Avec des secteurs qui subissent une récession, la surcapacité en véhicules est redevenue catastrophique. Ainsi, les mouvements de grève au port du Havre, qui touchent directement les transporteurs de conteneurs, nous pénalisent aussi indirectement. Et la difficile année qu'a connue le TP - un contexte électoral n'est pas propice aux gros chantiers - pèse également dans la balance. Outre la répercussion du prix du gazole, nous devons nous battre sur tous les autres fronts, collectivement comme individuellement, pour vendre nos prestations au juste prix. Il
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