La conjoncture n'est pas très florissante. Dans le transport d'animaux vivants, l'activité est très perturbée depuis plusieurs mois par plusieurs facteurs. Il y a tout à la fois la fièvre catharrhale, la consommation de viande et les coûts d'exploitation. La viande bovine et de porc devient un produit cher, du coup les Français en consomment moins. La fièvre catharale a énormément perturbé à la fois le marché intérieur et l'export (l'Italie était fermée jusqu'à il y a peu). Et puis, bien sûr, il y a les charges avec surtout ce gazole qui nous fragilise. Dans notre métier marqué par un poids et des volumes très importants et une charge qui bouge, la consommation de gazole (+3,25 % de surcoût depuis le 1er janvier chez nous) est très forte (45 l aux 100 km). Depuis le début de l'année, j'ai commencé à pratiquer l'indexation gazole. Mais dans notre secteur où il n'y a que des petites entreprises, l'exercice n'est pas simple. Notre métier souffre aussi de la fermeture du nombre des abattoirs, qui nous impose plus de kilomètres. Comme les marchés sont un peu désorientés, on doit supporter plus de km à vide. Et puis, comme l'activité était à la baiss
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