Actifs au gré des opportunités

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Parmi les grands groupes du transport routier, les ports maritimes s'intègrent dans leur réseau européen sans faire l'objet de stratégie précise. Un champ libre laissé aux compagnies maritimes soucieuses de sécuriser leur logistique terrestre.

Près de 50 % des importations maritimes de la France débarquent dans un port étranger et près de deux conteneurs sur trois. Entre 1989 et 2006, la part de marché des ports français est passée en Europe de 17,8 à 13,9 % en tonnage, et de 11,7 à 6,2 % dans les conteneurs. Sur la façade méditerranéenne, Marseille/Fos a ainsi chuté de 8 points à 15,6 %, son poids dans les conteneurs devenant marginal à 5,5 % contre 18,8 % dix ans plus tôt. Aussi au moment où le moteur des transports terrestres et de la logistique est alimenté de plus en plus par les flux maritimes, une présence dans les ports européens est-elle judicieuse ?

En berne à l'international, peu de transporteurs routiers ont franchi ce pas privilégiant les places françaises ou le renforcement de leur réseau européen sans rapport direct avec les ports. Cas de Transalliance avec sa filiale HN Transport à Anvers et, d

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