On n'a pas de pétrole mais on a des idées... En cette période troublée par l'envolée du prix du brut, le slogan -qui nous ramène aux temps du premier choc pétrolier- vaut d'être remis au goût du jour. Alors que le gouvernement, gêné aux entournures, demeure sous la pression de manifestations devenues quotidiennes, le problème du gazole cher appelle des actions drastiques au sein même des entreprises. Au premier plan s'impose, désormais, la conduite rationnelle qui engage les équipes de conducteurs, dans leur quotidien au volant, mais aussi les directions dans le choix de la méthode. Une action efficace passe par trois étapes : formation et accompagnement ; mise en place d'indicateurs fiables ; motivation aux résultats. Depuis le début de l'année, les formations à la conduite économique connaissent un franc succès. « Notre structure itinérante dédiée à ce type de formation est à bloc. Elle forme 250 à 300 chauffeurs par an. Nous pourrions en délivrer plus si elle était plus étoffée », dit-on chez Scania France qui met sur la route 4 300 nouveaux véhicules par an. Dans la plupart des cas, les résultats vont souvent au-delà des espérances. « Sui
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