Quelles sont les grandes tendances en matière de groupage-distribution aujourd'hui ?
Philippe Venditelli : Dans ce métier, il y a une quinzaine d'années, il suffisait d'être le bon régional en France. Depuis 5-6 ans, le débat s'est davantage placé dans une logique européenne : il faut continuer de rester le bon régional, mais dans un cadre européen. En somme, la tendance est à la construction de réseaux au minimum nationaux. Pour autant, il convient de ne pas perdre de vue qu'il existe encore un nombre important de gros chargeurs en France qui ont, plusieurs fois par semaine, des semis complètes à distribuer sur une région. Ces opérateurs vont continuer de faire appel au service des PME régionales. A condition que celles-ci se montrent exigeantes en matière de qualité de services et d'informations. Je suis en outre convaincu que la notion de proximité à l'égard des clients, des destinataires et des salariés demeure un gage de réussite. Par ailleurs, je crois que pour prétendre être un bon distributeur sur une région, il faut également être en mesure de traiter la « reverse logistique ».
Le rôle des hubs devient-il central dans le groupage-distributio
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