De plus en plus de spécialistes du lot proposent de la distribution à la palette. Des messagers traditionnels, forts de leurs réseaux, suivent la même voie. Comme le montrent les récents rachats de fleurons du secteur (Darfeuille et Munster) par des opérateurs d'envergure, le métier de groupage-dégroupage attise des ambitions revendiquées. A condition de s'appuyer sur un savoir-faire et des outils qui ne doivent rien au hasard...
Le marché est « de plus en plus disputé », selon Grégory Ogé, président du réseau Volupal (groupement Evolutrans). Même s'il est encore difficile d'en mesurer la dimension réelle à l'échelle de la France et à l'international, le métier du groupage-distribution (le transport de fret palettisé ou la messagerie palettes, dans le jargon des transporteurs) a vu sa cote grimper.
Selon un récent rapport publié par le Sétra (Services d'études techniques des routes et autoroutes), un organisme rattaché au ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, les flux de palettes ont entre 1990 et 2005 connu une croissance trois fois supérieure à celle du transport de marchandises tous conditionnements confondu
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