La journée de mobilisation du 16 juin, qui pourrait présenter une envergure inattendue, s'annonce cruciale pour beaucoup de monde. Et à risques à tous les échelons. Pour le gouvernement, il serait dangereux de jouer l'autiste. Les six « mesures d'urgence » (conjoncturelles et structurelles), présentées par Dominique Bussereau le 5 juin, n'ont pas calmé les attentes. Jugées trop timorées au regard des difficultés du moment, qui se nourrissent autant de la cherté du gazole que de l'atonie de la consommation en France. La liste des revendications, cent fois exposées depuis le début de la flambée du pétrole, est riche. Il n'y a que l'embarras du choix. Pour les organisations professionnelles, dont le rôle est aussi de savoir gérer les crises, le danger serait de ne pas parvenir à convaincre le gouvernement d'en faire plus. Il pourrait être aussi de ne pas savoir canaliser les mécontentements. Le contexte a fait naître des passerelles entre TLF, la FNTR et l'Unostra, sur la base de revendications communes. En région, des « actions unitaires » rassemblant les trois « OP » sont annoncées, avec la tentation d'isoler l'OTRE, active sur le terrain, qui résult
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