Deux événements ont marqué l'actualité durant la torpeur estivale : la nomination surprise en juillet de François Bertreau (53 ans) à la tête de Norbert Dentressangle, succédant à Jean-Claude Michel, évincé ; et le dépôt de bilan en août des Transports Péronnet, le plus important en 2008 au regard du chiffre d'affaires (53 M€) et du nombre de salariés engagés. L'engrenage fatal qui aboutit à « l'effet de ciseau » (hausse des coûts d'exploitation et baisse d'activité générale), sur fond de guerre des prix opposant des entreprises en recherche de frets à tous crins (suicidaire !), ne pardonne pas. En cette période, la taille, l'ancienneté et la surface financière ne sont pas des garanties tous risques. Les deux affaires n'ont rien en commun à cette conclusion près : la concentration des entreprises va aller grandissant. Le terrain est propice. Les entreprises en difficulté ou les dirigeants fatigués de lutter élargissent le spectre des croissances externes pour les entrepreneurs audacieux (voire opportunistes) ou les groupes misant sur l'effet de masse. En théorie, le contexte est favorable au mouvement des acquisitions. Mais, dans la mise en p
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