Dans le transport routier, la voie du développement durable est balisée. Mais, comme M. Jourdan (celui de Molière dans Le Bourgeois Gentilhomme) qui fait de la prose sans le savoir, une grande partie des entreprises du TRM répondent aux exigences du développement durable sans en avoir conscience. Et sans, donc, en faire mention dans leur approche commerciale ou de prospection. Dommage et pénalisant ! Car le mouvement actuel sous l'effet de l'inflation des coûts et l'aide d'un arsenal informatique grandissant pousse à la chasse aux gaspillages. Aller vers une accidentologie nulle, privilégier la conduite économique, renouveler son parc pour le mettre aux normes antipollution les plus récentes, limiter les kilomètres parasites et les voyages à vide deviennent des choix de gestion et d'exploitation indiscutables. Ce n'est plus seulement une question de principe, c'est une question de survie pour les entreprises, de toutes tailles. Aucune d'entre elles ne peut faire l'impasse sur ces efforts qui mobilisent personnels et fournisseurs dans l'atteinte d'objectifs facilement quantifiables et vérifiables. Celles qui l'ont oublié sont déjà passées à la trappe... Mais pour
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