Dans un contexte de baisse de la demande transport nous avons modifié, sur certaines zones, notre façon de travailler. Pour les retours en provenance du sud de la France nous privilégions le lot depuis 2007. Quand on voit les prix proposés, notamment en affrètement, pour des retours en complet, entre 80 et 90 centimes du kilomètre et parfois moins, cela n'a aucun intérêt. On préfère donc pratiquer de la ramasse sur ces flux et maîtriser nos coûts. Et recourir dans une certaine mesure à l'affrétement : 25% du CA. Même si le climat économique n'invite pas forcément à l'optimisme, on arrive toutefois à tirer notre épingle du jeu. Mais j'appréhende la fin de l'année, quand il faudra négocier les tarifs 2009. Les discussions risquent d'être âpres avec les clients, focalisées sur un gazole qui fait le yo-yo et masque toutes les autres hausses auxquelles le transport routier est confronté. Et d'autres taxes sont encore annoncées. Dans ces conditions il devient difficile de rester compétitifs face aux pavillons étrangers, de 20 à 30 % moins chers, qui nous ont déjà pris des parts de marchés à l'international - 50 % de mon CA il y a 5 ans, contre 5 % aujou
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