Le climat dans le transport d'animaux vivants est très morose. La conjoncture n'est pas du tout favorable. Nous souffrons en outre dans notre métier du fléau de la fièvre catarrhale, qui nous vient à la fois du nord de la France et de l'Espagne. On estime que 30% des vaches avortent, ce qui fait autant de veaux en moins à transporter. En bout de chaîne, il y a également le faible niveau de consommation de viande. Comme l'activité est moindre, les coopératives, qui nous attribuaient des compléments, font surtout appel à leurs propres moyens pour assurer leur transport. A tout cela, il convient d'ajouter cette course à l'équipement (onéreuse) que nous impose l'Europe. On voit bien que l'objectif est que l'on arrive à des temps de transport d'animaux vivants qui ne dépassent pas les 8 heures. Les péages pèsent fort dans nos exploitations : avec nos charges lourdes, nous ne pouvons emprunter les routes secondaires. Notre problème est que nous sommes une petite filière et nos revendications ne sont pas réellement prises en compte. A nous donc de tenter d'adapter notre parc à l'évolution de l'activité. Il faut rationaliser.
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