L'industrie agroalimentaire ne va pas fort, le bâtiment dégringole... le transport breton souffre en ce mois d'octobre : difficile au départ, catastrophique en retour. Dans ce contexte, les PME sont confrontées à la concurrence des grands groupes qui peuvent se permettre de casser les prix. Un exemple : j'ai perdu un Anvers-Quimper que je réalisais pour 880 € (hors gazole) depuis des années, parti à 580 € (gazole inclus) dans un de ces groupes. Même sur le créneau de la palette (de 1 à 5), nous sommes maintenant confrontés à la concurrence des grands messagers qui y viennent pour compléter leur ligne de traction. Ils se positionnent en appel d'offres avec des prix inférieurs de 15 à 20 %. C'est dément ! Face à ces évolutions, je rencentre mon activité sur le national et grand régional - la part de l'international a été ramenée à 25 % contre 50 % du CA avant- avec des offres spécialisées et dédiées : livraisons de chantiers, fermes (pulvé), fleurs... Nous sommes partis pour deux années difficiles dans ce contexte de crise économique. Même si le pétrole baisse, à 60 $ le pied de facture tombe à 1 %, il faudra passer 3,5 à 4 % de hausses
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