Suicides collectifs

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Les appels d'offres ont le vent en poupe. Et quelle foire d'empoigne dans la conjoncture actuelle ! Pour des grands donneurs d'ordre ou chargeurs, voilà l'outil idéal pour pressurer les prix de transport. En route vers la récession sans vergogne. Dans un contexte de baisse d'activité générale et de surcapacité, la grande braderie a commencé. Les exemples ne manquent pas. Prenons le cas de appel d'offres passé par une direction régionale de Chronopost (filiale d'un groupe public), dans l'Est de la région parisienne : un modèle du genre. Pour les sous-traitants d'hier, le prix du « point » (le client livré) était à 2,95 € sur la base d'un contrat signé en 2005. « Je servais 80 à 110 clients par jour », précise cet artisan qui exploite deux porteurs de 12 m3 et 14 m3. En juillet, en pleine flambée du carburant, le point est annoncé, par oral, à 2,40 €. Un rabais fatal que quelques sous-traitants ont refusé d'accepter. Ils ont préféré dire stop et... ont vu leur contrat résilié (après trois mois de préavis) fin octobre. « C'est pas correct. On nous a dit qu'on était trop cher. Maintenant, je vais déposer le bilan. Que faire d'autre ? », dit

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