Lors d'une conférence sur la logistique des produits sous température dirigée, la sentence est tombée : « nos produits, sensibles, ne peuvent pas supporter le transport par voie ferrée. Le report modal, ce n'est pas pour nous ». Bigre ! Les fruits et légumes n'aimeraient pas le train. Trop lent ? Trop bruyant ? Trop cher ? Pourtant, les plus de 20 ans se souviennent encore de trains frigorifiques STEF. Il suffit de se plonger dans l'histoire de Stef-TFE(1) pour raviver notre mémoire collective et saisir l'importance du fer dans l'acheminement des produits alimentaires vers la capitale : 71% des envois de beurres ; 61% des fromages ; 55% des oeufs et 46% des volailles et 60% du poisson contre 40% par camion. C'était en 1952. Depuis, la part du fer a dégringolé, avalée par la route.
FroidCombi, opérateur ferroviaire de transport combiné sous température dirigée, avance dans l'adversité. Avec 24 000 caisses mobiles tr
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?