La croissance du marché des transports en France et en Europe laisse présager de beaux jours pour le transport combiné. Impression renforcée par les promesses du Grenelle. L'absence de visibilité en matière d'investissements y met un bémol. Pourtant, sans aides publiques au démarrage, difficile pour le combiné d'être viable économique. Et quand la crise s'y met, que le pétrole chute... la route reprend l'avantage.
Après un passage à vide au début des années 2000, le transport combiné rail/route (TCRR) en France a retrouvé les voies de la croissance sur les deux derniers exercices. Grâce à une clarification de leur offre commerciale -les flux portuaires de conteneurs maritimes pour Naviland Cargo, la caisse mobile sur des flux transcontinentaux de plateformes terrestres pour Novatrans-, les deux grands opérateurs nationaux affichent des progressions de trafics, notamment à l'international. Une tendance vue chez l'ensemble de nos voisins européens. En 2007, avec 2,9 millions d'envois, le trafic des 20 membres de l'UIRR (union internationales des sociétés de transport combiné rail route) a enregistré une progression de 8,63 %. Les marchés intérieurs enregi
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