«On ne gagne plus notre vie avec l'exploitation, notre coeur de métier. Les plus values latentes ont, ces dernières années, comblé les trous. Mais cette période est finie ». Le propos, entendu lors du dernier congrès de l'Unostra, est à peine exagéré, en ces temps de disette. Avec les pâles bilans qui s'annoncent sur l'exercice 2008, les commissions de sanctions administratives (CSA) vont être soumises à rude épreuve. Il est certain qu'une partie des entreprises ne répondent plus à la condition de capacité financière (telle que fixée par l'arrêté du 18 novembre 1999), ne disposant pas de capitaux propres ou de réserves ou de garanties suffisants. Les comptes sont sous surveillance. Il y aura forcément des cas de conscience. Et des tiraillements, au moment de délivrer des avis à soumettre aux préfets de région. Les professionnels vont devoir faire montre de la plus grande neutralité et de magnanimité. Dans leurs rôles, les organisations professionnelles représentées dans ces commissions seront sous le feu des projecteurs. Elles ne seront pas seules. Les pouvoirs publics vont aussi devoir se montrer responsables, au sens politique du terme. À l'heure
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