Notre localisation en Alsace est plutôt un handicap car nous sommes en première ligne en face des transporteurs d'Europe centrale qui sont la convoitise des chargeurs. Ce mois de décembre sera catastrophique pour nous parce que nous subissons les contrecoups de la crise de la filière automobile qui tourne au ralenti et de celle du bâtiment qui entraîne une chute des volumes d'agrégats. Les véhicules s'entassent chez les constructeurs, les parcs sont « inondés » de matériels à vendre. Le secteur de l'affrètement que nous couvrons également souffre aussi : les camions longue distance sont obligés d'effectuer des triangulaires pour ne pas revenir à moitié vides. Nous avions une ligne régulière sur le secteur Montpellier-Toulon que nous avons dû abandonner en raison de l'augmentation des péages d'autoroutes et les charges sociales. Un transporteur français ne rentabilise pas un véhicule à 500€ pour un Ardennes-Marseille, un transporteur belge si ! Tout le monde veut revenir sur le régional ! Résultat : nous faisons le dos rond et essayons de diminuer la voilure. Dans notre effectif, nous arrêtons les CDD et temps partiel, nous supprimons également les int
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