Le 23 janvier, sur l'A8, près de Saint-Maximim (83), un conducteur italien n'a pas hésité à avaler un disque de chronotachygraphe lors d'un contrôle de gendarmerie. Auparavant il avait trafiqué l'appareil avec un cure-dents. Il a écopé d'une consignation de 1500 euros et devra répondre, devant le tribunal, d'obstacles aux contrôles et de falsifications de données. Quelque mois plus tôt, les gendarmes de l'A10, près de Poitiers, ont été témoins d'une scène identique lorsqu'un Russe avait « mangé » cinq de ses disques. Il ne savaient pas que la non-présentation d'un disque ne coûte « que » 135 euros, alors qu'une amende de 750 euros est infligée pour le dépassement de plus de 20 % du temps de conduite. Ces cas sont rares (heureusement !) mais significatifs des relations parfois tendues entre contrôleurs zélés et contrôlés angoissés. Pourtant Emmanuel Weber, comm
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