L'OT : Votre rapport peut-il « arracher » un compromis sur la révision de la directive eurovignette ?
S. El K. : J'ai rédigé mon rapport il y a quelques semaines déjà et celui-ci fait l'objet de 500 amendements déposés par mes collègues. Il suscite beaucoup d'intérêt et je vais tenter de trouver des compromis. Nous verrons en janvier quelle sera la position formelle de la commission TRAN. Les divergences sont grandes sur le choix des externalités négatives. Les minimalistes militent en faveur d'une internalisation des coûts externes qui se réduirait aux nuisances sonores et à la pollution. Les maximalistes souhaitent inclure la congestion urbaine et le CO2. Dans le compromis que je vais proposer et qu'il faut appréhender comme une première base pour trouver une majorité parlementaire, je pense que l'on peut intégrer le CO2 si et seulement si les États membres prouvent qu'il n'est pas déjà internalisé dans les taux d'accises sur les carburants. Pour ce qui est de la congestion, un État pourra internaliser son coût s'il déploie en parallèle un système équivalent pour les autres véhicules en circulation. Cela dit, le calendrier prévu reste inchangé. L
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