La présidence de l'Union européenne impose un subtil équilibre entre l'art de la guerre digne de Sun Tzu et jeux florentins de palais (« giocchi di palazzi ») que maîtrisaient les Médicis sous la Renaissance italienne. On ne peut donc analyser la présidence française de l'UE, achevée au 31 décembre, sans intégrer cette dimension géopolitique. Les grands dossiers européens du TRM (cabotage, eurovignette, sanctions transfrontalières, temps de travail...) échappent d'autant moins à cette règle cardinale qu'ils sont le fruit d'un processus de codécision entre le Conseil des ministres de transports et le Parlement européen.
A écouter les députés européens réunis au Parlement de Strasbourg, le 16 décembre, Nicolas Sarkozy a su redonner de l'élan à l'Europe(1). A droite comme à gauche, les eurodéputés y sont allés de leurs compliments face à un président en exercice au premier ra
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?