Quel message, en priorité, faut-il lancer aux pouvoirs publics ? Dans le but de revendiquer quel type de mesure ? Dans le contexte de crise économique et financière, chaque branche d'activité, au nom de la défense de ses entreprises, doit répondre à cette double question, avec l'espoir d'obtenir un soutien financier, une mesure choc, un report d'échéance... Le secteur du transport routier n'échappe pas à cette « compétition » entre corporations professionnelles, toutes en devoir de réclamer de l'aide, qui place le gouvernement dans l'obligation d'agir dans l'intérêt général. Pourtant, malgré l'unanimité sur le sérieux de la crise, des divergences d'approche et d'analyse apparaissent entre la FNTR et TLF. Divergences dans la forme et le fond. Depuis son congrès, en octobre, la FNTR appuie là où ça fait mal. Elle souligne la multiplication des défaillances d'entreprises (2122 recensées en 2008, en hausse de 100 %) et les destructions d'emplois (à hauteur de 10000). Quitte à noircir le tableau et à dramatiser dans l'expression ! Un postulat que refuse TLF qui préfère se dire « préoccupé » pour mieux éviter de propager l'incendie. Sur les solution
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