Une crise peut en cacher une autre. Celle, financière, produisit par rebond la crise économique. Voilà maintenant que pointe la crise sociale. Plus précisément pointent des symptômes de tensions, de conflits qui sont les marques de fabrique de la « grève froide », cette locution paradoxale illustrant l'égrenage d'incivilités sociales ( absentéisme, oppositions, fautes de négligence...) souvent plus déstabilisantes qu'une franche et brutale « grève chaude », qui bien souvent démarre sur un coup de gueule et se termine en se tapant dans la pogne ! Dans le transport, cette variante de la crise peut être décuplée par l'inadaptation totale des règles sociales à la situation de récession que connaissent les entreprises. A y regarder de près l'équilibre social des métiers de la route a été trouvé grâce à la chronophagie, la boulimie de travail parfaitement intégrées, parfois inconsciemment, dan
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