Je ne pense pas que nous allons manquer globalement de volume. Mais nous perdrons des marges face à une tendance à la baisse des prix de la part des chargeurs. Sur le plan commercial, nous nous battons pour gagner des parts de marchés et compenser, par exemple, ce que nous perdons en palettes par des vracs. Nous fuyons la facilité des prix bas. Quand le prix de marché tombe au dessous du prix de revient, nous refusons la transaction car nous sommes des gestionnaires et non des opportunistes. Après deux ou trois bonnes années, on sent une conjoncture plus difficile. Nous allons avoir davantage de difficulté pour réaliser nos prévisions d'investissement même s'il faut entretenir l'outil industriel. Le transport routier de marchandises anticipe la baisse générale de l'activité. Notre activité se ressent d'un ralentissement de l'activité de l'ordre de 30 % aussi bien en amont de la chaîne, puisque nous assurons des transports de matières premières pour le BTP et des produits alimentaires pour la grande distribution, qu'à l'aval avec les transports de déchets. Face à une baisse de 25 % de la demande, nous réagissons en faisant le dos rond, en bloquant nos investis
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