Des flottes de véhicules d'occasion qui se répandent (plus de 4000 disponibles chez Renault Trucks) et appellent des opérations de « déstockage ». Des usines de production qui tournent au ralenti (effectif réduit de 2 000 salariés chez Scania à la fin du premier trimestre) et multiplient les chômages partiels. Des vendeurs qui attendent le client et des jours meilleurs. Parmi tant indices généraux sur le piteux état de santé de l'économie, qui peuvent être perçus comme virtuels, le commerce du véhicules industriel est un indicateur très réel de l'orage que traverse le monde du transport. Après l'euphorie de 2008 (près de 58 000 « immats »), le marché français des véhicules de +5t plonge. Il est attendu à 43 000 unités en 2009, selon une prévision de l'observatoire du véhicule industriel, avec un impact plus sévère pour les tracteurs (- 30 % par rapport à 2008). Et il est probable que les prévisions soient revues à la baisse dans le courant de l'année, tant l'abysse semble insondable. Les réseaux de ventes ne peuvent que constater les contractions de parcs roulants (700 véhicules retirés chez Dentressangle) ou des prolongations d'exploitati
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