J'ai démarré ma société en 1995 avec un véhicule. Nous en avons 16 aujourd'hui. Comme chaque année, j'avais prévu d'en acheter un en 2009. Vu la conjoncture, et pour la première fois en 14 ans, ce ne sera pas possible! Le transport de matières dangereuses « classe 1 », qui constitue un quart de mon activité, ou celui de marchandises industrielles ont bien ralenti depuis novembre. Le premier représente un petit marché avec un nombre limité de clients. Sur le second, nous intervenons à hauteur de 15 % en sous-traitance pour des groupes qui négocient des prix toujours plus dégradés depuis octobre-novembre. Membre du réseau Evolutrans, nous expédions essentiellement sur l'Auvergne et Rhône-Alpes en petits lots et essayons de revenir avec des camions complets. C'est de plus en plus difficile. Face à cette situation, nous limitons les heures supplémentaires et avons réussi jusqu'ici à éviter le chômage partiel. Un conducteur « référent » forme à la conduite économique. Nous demandons de limiter l'emprunt des autoroutes. Nous avons participé à la manifestation de la Gravelle, le 4 février, afin de nous opposer à l'imposition de la « taxe Borloo » à
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?