La récession qui multiplie les faillites d'entreprise empoisonne les relations sociales, traditionnellement tendues dans le secteur du TRM. Au niveau de la branche qui reste le niveau privilégié des négociations, les partenaires sociaux ont repoussé à mai les discussions obligatoires sur les salaires. Et en entreprises, les NAO qui s'ouvrent s'annoncent décevantes pour les salariés. Si quelques entreprises ont profité de la loi TEPA pour augmenter leur contingent d'heures supplémentaires, certaines envisagent aujourd'hui de revoir à la baisse les accords de garantie annuelle de rémunération. Dans ces conditions, les prochains accords sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) risquent de rimer avec GPSE (gestion des plans de sauvegarde de l'emploi).
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