Il est de la responsabilité du chef d'entreprise de préserver la santé et d'assurer la sécurité de ses salariés. D'où l'obligation d'actions de prévention. Mais face aux consommations d'alcool, drogues et psychotropes, les dirigeants se disent souvent démunis ou préfèrent éluder le problème. Une politique de l'autruche qui ne résout pas le problème de fond. Mieux vaut demander l'aide et le soutien de professionnels en addictologie pour y répondre.
Ils ont tous les deux moins de trente ans, conducteurs PL (40 t) travaillant dans la même entreprise de l'Aude, accoudés au comptoir d'une station-service sur les bords de l'A1. C'est l'heure, 9 h 30, de la pause-café avant de reprendre la route. Ils en sont à leur deuxième petit noir. « Le café-calva pour se réchauffer en hiver ou le demi dès le petit jour, c'est un cliché qui colle à l'image de notre profession. Mais c'est du passé ! La nouvelle génération n'entretient pas le même rapport avec l'alcool, et la réglementation l'a obligée à modifier son comportement. Au moins dans le cadre professionnel », estiment ces deux hommes qui en sont l'illustration. Pour autant, ils ne sont pas dupes : l'alcool �
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