L'OT : La crise frappe durement les entreprises de transport routier de marchandises. Que peut attendre la profession ?
Dominique Bussereau : Nous pouvons nous appuyer sur quatre ressorts. En premier lieu, il y a les mesures générales du plan de relance. D'après nos estimations, le transport routier peut récupérer un milliard sur cette enveloppe. Il y a également tout le dispositif Oséo (Ndlr, voir L'OT 2496) et le médiateur du crédit, c'est-à-dire l'ensemble des mesures nationales qui profitent à toutes les entreprises, dont celles du TRM. Ensuite, il y a les demandes spécifiques conjoncturelles du transport routier, notamment celles portant sur la restriction du cabotage et sur les charges. Les dirigeants de la FNTR ont, en outre, écrit une lettre au président de la République et au Premier ministre. Nous sommes en train d'examiner toutes les propositions formulées dans cette lettre. Enfin, il y a le « structurel ». Ce volet concerne l'ensemble des organisations professionnelles. Il porte en particulier sur la question de la durée et de l'organisation du temps de travail. Conformément aux conclusions du rapport Liebermann, et comme je m'y étais engagé, je r�
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