Dans le secteur des matières dangereuses, la réserve est un devoir. Florence Dupasquier, avec sa double casquette de présidente du groupe Samat (38) et de l'Association des transporteurs de matières dangereuses (depuis le 5 juin 2008), applique à la lettre ce code de conduite. Fille de Georges Meylan, fondateur de Samat en 1979, cette femme droite au regard franc guide depuis 2003 un groupe de 2 600 personnes, ayant réalisé 275 M€ de chiffre d'affaires en 2008 avec une flotte de plus de 5 000 matériels. Mais ne s'expose pas. Les affaires se font dans l'ombre, c'est bien connu. Seule sortie au grand jour : l'assemblée générale de l'ATMD, programmée au début juin à Paris, suivie d'une rituelle table ronde. L'événement, qui réunit le petit cercle des spécialistes des matières dangereuses, permettra à la présidente, au nom des « siens », de prendre la parole en public. Elle sera entourée de deux vice-présidents, dont Delphine André, dirigeante du groupe Charles André. Deux femmes de pouvoir qui ne revendiquent pas, loin s'en faut, une exposition au moins égale à celle des hommes du sérail. B. B.
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