Lancée l'an dernier, la réforme des sept grands ports hexagonaux devra affronter de nouveaux vents contraires. Après la tourmente de conflits sociaux à répétition, c'est au tour de la Commission européenne de ralentir un mouvement qui vise à la reconquête de parts de marché. Bruxelles a annoncé, le 8 avril, sa décision d'ouvrir une « enquête approfondie » sur le mécanisme de transfert des activités de manutention portuaire vers les opérateurs privés et sur le dispositif fiscal applicable aux équipements transférés. Susceptibles de favoriser certains repreneurs, ces mesures pourraient constituer « des aides d'État incompatibles avec les règles de la concurrence dans l'U.E ».
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