Le scénario idéal élaboré par le secrétaire d'État chargé des Transports ne s'est pas concrétisé : la table ronde du 7 avril, qui devait donner le coup d'envoi aux négociations paritaires sur la révision du temps de travail, a tourné court. Les syndicats de salariés ont pris prétexte de la convocation tardive à la réunion et de l'absence de Dominique Bussereau à la rencontre qu'il avait lui même convoquée - un « manque d'intérêt pour le dialogue social dans la profession » - pour manifester leur opposition aux préconisations de la mission Liebermann. Les représentants de cinq syndicats sur six (ceux de la CFDT excepté) ont quitté les lieux après lecture d'une déclaration commune qu'ils avaient rédigée la veille. Déclaration par laquelle ils disent rejeter « l'ensemble du rapport et particulièrement s
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